Théatre et Cinéma
Les Cafés Théâtres du Marais
Apparus pour la première fois à Paris dans les années 1960, le café théâtre n'est pas forcement le lieu pour boire en regardant un spectacle.... A l'époque et encore de nos jours, Il s'agit surtout d'un théâtre de nouveau genre, qui permet aux nouveaux comédiens, humoristes de se produire librement, et de s'exprimer sans tabou dans de petites salles au public restreint, à l'heure où les théâtres traditionnels les laissent à la porte. La proximité avec le public ainsi que le cadre intimiste et convivial, ont grandement participé au succès des ces petits théâtres. Dans le Marais, de nombreux artistes renommés ont fait leurs premiers pas sur les planches des cafés théâtres du 3ème et 4ème arrondissement. Les comédiens Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot et Michel Blanc ont fondé le café-théâtre Le Splendid, rue du Faubourg Saint-Martin dans le 4ème arrondissement, vite rejoints par Marie-Anne Chazal et Josiane Balasko. Ensemble, ils vont mettre en place de nombreuses pièces à succès. Certains de ces lieux font partie des plus grands cafés théâtres parisiens avec par exemple "le Café de la gare" situé rue du Temple dans le Marais, créé par Coluche et sa bande de copains en 1969, dans un ancien relais de poste du XVIIème siècle. Même encore à l'heure actuelle, les cafés théâtres du Marais ne perdent pas leurs attractivités et accueillent de nouveaux artistes comiques de talent acclamés par un public toujours aussi nombreux.
Voici une liste de ces Théâtres dans le Marais:
- Théâtre du Marais : Situé au 37 rue Volta, dans le Haut-Marais, le Théâtre du Marais date du 17ème siècle et est certainement l'un des plus importants de son époque. D'abord rue Vieille du Temple, puis rue Michel le Comte, le théâtre pose finalement ses planches rue Volta pour être ensuite fermé. En 2000, le lieu est rénové puis rouvert au public pour proposer des pièces de comédie.
- Le petit casino : Vous trouverez au 17 rue Chapon, toujours dans le haut-Marais, l'un des plus anciens cafés théâtres parisiens, Le petit Casino. Ouvert en 1969, son nom lui vient du fait qu'on y jouait son entrée aux dés, comme au casino. Le théâtre propose des pièces humoristiques et One Man Show dans une ambiance familiale, en toute convivialité.
- Théâtre des Blancs Manteaux : Au 15 rue des Blancs-Manteaux, dans le 4ème arrondissement, à deux pas de l'Hôtel de ville, ce petit théâtre a accueilli des comédiens tels que Jean-Luc Lemoine, Anne Roumanoff, Fabrice Eboué ou encore Michèle Laroque. Entre deux pièces, vous pourrez bavarder autour d'un verre au bar d'accueil du théâtre, dans une ambiance conviviale, qui favorise la proximité entre les artistes et le public.
- Le point virgule : Situé au 7 rue Saint Croix de la Bretonnerie, au cœur du Marais, le théâtre Le point virgule voit le jour en 1975, d'abord sous le nom de "la veuve Picard", créé par de jeunes comédiens dont l'acteur Gérard Lanvin et ne deviendra Le point virgule que trois ans plus tard, lorsque Christian Varini prend le théâtre en main. Des styles humoristiques variés et un véritable tremplin pour les humoristes dont beaucoup ont fait leurs premiers pas sur cette scène tels que Pierre Palmade, Elie Kakou , Laurent Ruquier etc.
- Le double fond : 1 place du Marché-Sainte-Catherine, café-théâtre propose principalement des spectacles de magie. concept sympathique: au rez de chaussée, un bar et une terrasse et au sous sol une salle de spectacle.
- Café de la gare : 41, rue du Temple 75004 Paris ces lieux font partie des plus grands cafés théâtres parisiens avec par exemple "le Café de la gare" situé rue du Temple dans le Marais, créé par Coluche et sa bande de copains en 1969, dans un ancien relais de poste du XVIIème siècle.
Considéré comme le 3ème opera de Paris par sa beauté et sa créatitvité, Le Chatelet produit tous ses spectacles et propose une programmation inventive et éclectique où se côtoient opéras, opérettes, comédies musicales, danses et spectacles multimédias, à même de satisfaire un large auditoire international. Des costumes aux décors, de l’orchestration à la composition, chaque étape est méticuleusement orchestrée par les équipes du Théâtre. Vous y découvrirez notamment les chefs d’œuvre du répertoire américain tels que « Sunday in the park with George » de Stephen Sondheim et les grands succès de Broadway. Haut lieu de la comédie musicale à Paris, le Théâtre du Chatelet propose également une programmation pointue dans le domaine lyrique en mettant en lumière des œuvres injustement délaissées ou des œuvres de jeunesse de grands compositeurs telles que, par exemple un Cyrano de Bergerac d’Alfano ou des spectacles de danse contemporaine avec L.A Dance Project de Benjamin Millepied. Le châtelet, inauguré en aout 1862, a célébré en 2012 son 150ème anniversaire de création artistique. Après des travaux de rénovation longs et couteux, on y retourne avec plaisir voir des comédies musicales.
THEATRES
Théâtre Dejazet - le plus ancien théatre de Paris où Mozart a joué sur scène.
41 Boulevard du Temple 75003 Paris - Tel 01 48 87 52 55
Le plus ancien des théatres du quartier du Marais. Depuis 1760, rien n' a changé, sauf les spectacles, toujours de qualité, On y voit des pièces de boulevard, des chanteurs et des humoristes comme Sylvie Joly qui y fit un triomphe dans les années 1990.
Théâtre de la Ville
2 place du Châtelet 75004 Paris
01 42 74 22 77
Le theatre municipal dédié à la danse et aux créations contemporaines
Cirque d’Hiver
Rue Amelot 75011 Paris
Un endroit unique au monde et le seul Cirque construit en dur de Paris, tenu depuis des décennies par la famille Bouglione.
La Gaîté Lyrique
3 bis, rue Papin 75003 Paris
01 53 01 52 00
CAFES-THEATRES
Caveau de la République – le rendez-vous des chansonniers et humoristes
23 place de la République 75003 Paris, coté Boulevard St Martin.
01 42 78 44 45
Comédie République
1 bd St Martin 75003 Paris
01 40 29 03 02
Le Petit Casino
17 rue Chapon 75003 Paris
01 42 78 36 50
Café de la Gare
41 rue du Temple 75004 Paris
01 42 78 52 51
Le Double Fond
1 place Marché Ste Catherine 75004 Paris
01 42 71 40 20
Espace Marais
22 rue Beautreillis 75004 Paris
01 48 04 91 55
Theatre Essaïon
85 rue de la Verrerie 75004 Paris
01 42 78 46 42
Le Point Virgule
7 rue Ste Croix la Bretonnerie 75004 Paris
01 42 78 67 03
40 ans de rire et de découvertes dans ce lieu mythique où les plus grands comiques français ont fait leurs débuts.
Les Blancs Manteaux
15 rue Blancs Manteaux 75004 Paris
01 48 87 15 84
Un des plus célèbres café theatre où sont montés sur scène depuis 40 ans les grands noms de l' humour
Théâtre du Marais
37 rue Volta 75003 Paris - Rel 01 71 73 97 83
Une très belle salle confortable et moderne et une belle scène dédiée à l' humour et aux jeunes talents dont certains you-tubeurs comme Tristan Lopin, ou Yohann Lavéant. Environ 120 places en gradins.
CINEMAS
LUMINOR – Arty cinema, films in original version, Spanish or English
http://www.luminor-hoteldeville.com/
20 rue du Temple 75004 Paris
08 92 68 07 51
Cinéma MK2 Beaubourg – 4 screens, just next to Pompidou center
50 rue Rambuteau 75003 Paris
08 92 69 84 84
Outside le Marais but within walking distance:
Forum des images - Centre Audiovisuel de Paris
a library for the world cinema, 6500 films to view on video screens
porte St Eustache 75001 Paris
01 44 76 62 00
Cinéma UGC Ciné Cité Les Halles
Forum des Halles
7 Place de la Rotonde 75001 Paris Metro Les Halles. Easy accès just in front of Saint Eustache Church.
over 20 screens, the largest choice in original versions, many in English
Cinéma Grand Rex – gigantic screen and magnificent décor from the 1930’s
1 bd Poissonnière 75002 Paris
Gaumont Opéra Premier
32 rue Louis Le Grand 75002 Paris
01 43 12 91 40
another great option with a big screen, near the Opera House
LE CHÂTELET : 150 ANS DE CREATION
Fééries, opéras, pièces de théâtre, ballets, comédies musicales, symphonies, opérettes, vaudevilles, mystères, revues, projections cinématographiques, jazz, variétés... que n’y a-t-on pas joué depuis 1862!
1862 – 2012 - les grands moments du Théâtre du Châtelet Le 19 août 1862, le Théâtre impérial du Châtelet, inauguré en présence de l’ Impératrice Eugénie, donne une féérie, Rothomago. Le théâtre offre alors 2 500 places et une scène de 24 x 35 mètres : c’est le plus grand de Paris. Doté de qualités acoustiques remarquables, de sièges à cadre en bois, d’une coupole en verre permettant la réflexion des sons, il attire les foules venues applaudir des féeries à grand spectacle, servies par des « effets spéciaux » et une machinerie longtemps uniques au monde. Eclectique et populaire dès l’origine, Le Châtelet accueille notamment des pièces et adaptations, dont celles d’Alexandre Dumas (Vingt Ans après, La Reine Margot), Emile Zola (Germinal, L’Assommoir), Paul Féval (Le Bossu) ou Eugène Sue (Le Juif errant).
A partir de 1873, le Châtelet joue un rôle primordial dans la vie musicale française avec les Concerts Colonne. L’Orchestre fait découvrir au public les compositeurs français de son époque (Bizet, Saint- Saëns, Lalo, Massenet, Ravel… ), ressuscite le génie de Berlioz, mais joue également Mendelssohn, Wagner, Liszt, Schumann, Brahms… Créés respectivement en 1876 et 1880, Le Tour du monde en quatre-vingts jours et Michel Strogoff reviendront à l’affiche jusqu’au début de la deuxième Guerre mondiale (3007 fois pour Le Tour du monde… ). Tchaïkovski, Grieg, Richard Strauss ou Debussy viennent y diriger leurs propres oeuvres.
En 1900, Gustav Mahler y dirige son premier concert en France à la tête de l’Orchestre philharmonique de Vienne. L’opérette, les variétés, le cinéma (Méliès réalise deux scènes cinématographiques pour Les Quatre Cents Coups du diable en 1906) et la danse (le Châtelet possède alors son propre corps de ballet) ont également leur place. L’année 1906 marque le début des saisons légendaires mises en place par l’impresario Gabriel Astruc. C’est la grande révolution artistique du début du siècle avec, dès 1907, la création française de Salomé de Richard Strauss. Les Ballets russes de Diaghilev, mêlant art lyrique et chorégraphique, provoquent un véritable séisme. Lors de la soirée du 19 mai 1909 le Tout-Paris y sacre ses nouvelles idoles : Tamara Karsavina, Anna Pavlova et Vaslav Nijinski. Le Châtelet accueille les artistes qui marqueront le siècle : Féodor Chaliapine, Toscanini avec la troupe du Metropolitan Opera de New York, Caruso…
En 1911, Claude Debussy y crée son Martyre de Saint- Sébastien et Michel Fokine Petrouchka, sur une musique d’un jeune inconnu : Igor Stravinsky. Soucieux de surprendre Paris, Diaghilev propose Daphnis et Chloé de Ravel, L’Oiseau de feu de Stravinsky et le Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, où la chorégraphie avantgardiste de Nijinski fait scandale ; Parade de Léonide Massine, sur un thème de Jean Cocteau et une musique d’Erik Satie, dans des décors et costumes de Pablo Picasso.
De 1928 à 1966, Maurice Lehmann dirige le Théâtre : l’opérette à grand spectacle triomphe. Le public parisien découvre les musicals qui font fureur à Broadway : Mississipi Show Boat d’Oscar Hammerstein II et de Jerome Kern, New Moon (rebaptisé Robert le Diable à Paris) ou Nina Rosa. En 1941, il remporte son plus grand succès avec Valses de Vienne sur des musiques de Johann Strauss, père et fils. Viendront ensuite L’Auberge du cheval blanc (1948), Le Chanteur de Mexico (1951), Méditerranée (1955), Monsieur Carnaval (1965)… où l’on retrouve les noms de Luis Mariano, Fernandel, Francis Lopez, Tino Rossi, Georges Guétary… En 1979 la Ville de Paris reprend en main le Châtelet, après des directions aux succès mitigés depuis le départ de Lehmann. La fosse d’orchestre et les planchers de la scène sont remis à neuf et modernisés. La salle est réaménagée grâce à la suppression des loges de corbeille et à l’installation de nouveaux fauteuils.
En 1980, sous la présidence de Marcel Landowski, une ère nouvelle s’ouvre pour le Châtelet, désormais subventionné par la Ville et dénommé Théâtre musical de Paris. Jean-Albert Cartier prend la direction du théâtre et présente une programmation variée où se mêlent opéras, opérettes, comédies musicales, ballets, concerts et récitals, la nouvelle équipe gagne son pari : attirer un nouveau public, rajeunir l’image du théâtre. Le Théâtre musical de Paris devient l’un des lieux musicaux les plus vivants de la capitale.
En 1988, Stéphane Lissner, adjoint de Jean-Albert Cartier est nommé à la tête du théâtre, lorsque ce dernier décide de partir. Les débuts de cette nouvelle direction sont marqués en 1988 et 1989 par deux séries de travaux commandés par la Ville de Paris pour améliorer l’acoustique de la salle ainsi que le confort et la visibilité des spectateurs. En septembre 1989, dans le cadre des commandes publiques de la Ville de Paris, l’ancien rideau de scène est remplacé par une création du peintre Gérard Garouste, alors que Valerio Adami conçoit une fresque pour le foyer.
La salle reprend son nom originel de Théâtre du Châtelet. L’ambition de Stéphane Lissner est de redonner au Châtelet le prestige international, le rôle de création et d’innovation qu’il a connu au début du siècle ; d’accueillir toutes les formes de spectacles et tous les genres musicaux. La création lyrique et le répertoire du XXe siècle occupent une place privilégiée. De grands noms de la mise en scène (Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Adolf Dresen, Klaus Michael Grüber, Peter Stein, Pierre Strosser…) collaborent avec les plus grands chefs (Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Sir Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen, Jeffrey Tate…).
En octobre 1999 sous la direction de Jean-Pierre Brossmann, précédemment directeur de l’Opéra National de Lyon, et après une fermeture d’une saison afin de moderniser la cage de scène, le Châtelet rouvre ses portes au public. Dans un souci de diversification du répertoire, la programmation associe des chefs d’orchestre et des metteurs en scène ou chorégraphes dont les visions renouvellent la perception des oeuvres, à travers, par exemple, l’invitation de formations orchestrales ou chorales spécifiques à chaque style. Les productions scéniques, par Bob Wilson, Peter Sellars, Laurent Pelly, Jean-Pierre Vincent, Peter Mussbach… sont confiées à des chefs prestigieux : John-Elliot Gardiner, William Christie, Valery Gergiev, Christoph von Dohnányi, Marc Minkowski, Kent Nagano. Chaque année, un Festival des régions reflète le foisonnement de la vie lyrique en France en accueillant une scène régionale et ses productions marquantes. En 2006, Jean-Luc Choplin prend la relève et entend conserver au Châtelet sa tradition d’excellence dans la création lyrique et chorégraphique.
Soucieux de renouer avec la tradition des grands spectacles, il met en place, dès la première saison, une politique artistique audacieuse autour de trois axes : décloisonner les arts, faire une large place à la création contemporaine, ouvrir le théâtre à un public toujours plus large. Dès 2006, il explore un répertoire ignoré en France, celui du musical américain auquel il donne ses lettres de noblesses avec de nouvelles productions réunissant distributions lyriques, orchestres symphoniques et mises en scène spectaculaires.
Jean-Luc Choplin est aussi l’homme des premières fois : première mise en scène pour Pierrick Sorin (2006), premier opéra africain (2007), première création d’une oeuvre du compositeur américain Stephen Sondheim en France (2010 puis une deuxième en 2011)… au total il est déjà à l’origine de 19 créations françaises et de 4 créations mondiales entre 2006 et 2012.