A Drouot, vente aux enchères des symboles d’un Paris qui disparaît.
Pour la 11ème édition de PARIS MON AMOUR, la vente d’objets et mobiliers typiquement parisiens, la maison de vente de Maitre Christophe Lucien se réjouit d’accueillir des passionnés de l’ histoire de Paris et de ses objets symboles du quotidien : mobilier urbain, pièces rares venant d’anciens hôtels particuliers, livres anciens toiles, statuettes de Marie-Antoinette, des sièges de métro des années 1930, des grilles et lanternes de rues en fer forgés début 20ème siècle, on trouve même un décor d’une cabine de wagon-lit de style Orient-Express, des meubles arts-déco, des tables bistro et mobiliers de restaurants célèbres, des plaques de rues anciennes et déclassées et tant d’autres surprises à découvrir dont le point commun est PARIS.
Maitre Lucien nous présente quelques objets typiques du Marais comme cette plaque de rue marquée par erreur « Rue de la Bretonnerie » alors qu’ il s’agit de la Rue Sainte-Croix de Bretonnerie, un belle aquarelle de la place des Vosges, des toiles de l’ hôtel de Sens, des gravures d’autres hôtels particuliers et quelques très symboliques grilles provenant de la cour intérieure de l’Hôtel de Lauzun, des grilles de style Louis XIV mais datant de 1910 qui ont fait grand bruit dans une certaine presse, qui a les a confondues avec le portail historique de l’hôtel de Lauzun qui lui n’est pas à vendre puisque c’est une porte cochère en chêne.
Une pièce monopolise l’attention de tous les médias même au delà des frontières. Maitre Lucien nous explique « Ce banc ancien dessiné par Davioud vient d’un particulier, il y en a eu des milliers de produits, celui-ci est plutôt en bon état et date des années 1860» Un collectif de parisiens amoureux du mobilier parisien s’est réuni et plus de 200 personnes ont fait un pot commun pour pouvoir le racheter lors de la vente du 18 mai. « J’ai décidé d’offrir mes honoraires pour la vente si symbolique de ce banc Davioud. La démarche informelle de ces parisiens m’a ému et ils ont déjà a déjà fait un buzz incroyable sur les réseaux sociaux avec le #saccageparis. Un mouvement d’amoureux d’un Paris classique qui disparaît peu à peu au profit de mobiliers de rues hideux et sans aucun intérêt patrimonial imposés par la Mairie de Paris actuelle » Maitre Lucien est surpris lui même de l‘ampleur du phénomène « Jamais je n’ai vu autant de journalistes et de médias que pour cette vente, cela témoigne vraiment de la prise de conscience des parisiens que leur mobilier de rue est en train de disparaître. Autrefois c’étaient les américains, puis les provinciaux qui achetaient ces souvenirs du vieux Paris. Désormais sont les parisiens qui veulent sauver leur héritage commun, et ça me plait bien, je suis heureux d’y contribuer. »
Exposition publique à Drouot, salles 5 et 6 www.lucienparis.com
Présentation au public entre 11 h et 12 h , puis vente à 13 h le mardi 18 mai 2021.
Vous pouvez aussi enchérir en direct lors de la vente sur www.drouotonline.com