Nicolas Flamel (vers 1330 ou 1340-1418)
Nicolas Flamel achète une maison au coin de la rue des Écrivains et de la rue Marivaux que la rue de Rivoli a ensuite recouvert. Il y installe son atelier à l’enseigne de la fleur de Lys et couvre sa maison de gravure et d’inscriptions religieuses. Il fait construire en 1407, après d’autres nombreux travaux et rénovations, plusieurs maisons destinées à accueillir les pauvres. Il ne reste aujourd’hui que la plus connue, la « maison de Nicolas Flamel » (bien qu’il n’y ait jamais habité) au 51 rue de Monmorency, elle porte l’inscription « nous homes et femes laboureurs demourans ou porche de ceste maison qui fut faite en l’an de grâce mil quatre cens et sept somes tenus chascun en droit soy dire tous les jours une paternostre et un ave maria en priant Dieu que sa grâce face pardon aus povres pescheurs trepasses Amen ». Elle est réputé pour figurer parmi les plus anciennes demeures de Paris.
Bourgeois parisien du XIVe, libraire-juré, écrivain public et copiste, il poursuit une carrière prospère son mariage avec une veuve riche et ses spéculations immobilières lui assurent une assez grande fortune qu’il consacrera à des fondations pieuses à la fin de sa vie. Sa fortune grandissante anime les ragots qui font de lui un alchimiste ayant découvert la pierre philosophale qui permet de transformer les métaux en or. De par cette réputation, on lui attribue plusieurs traités d’alchimie de la fin du XVe au XVIIe dont Le Livre des figures hiéroglyphiques (1612), il fut ainsi le plus célèbre des alchimistes qui n’a jamais fait d’alchimie.