Theatres and Cinemas
Considered the third opera of Paris for its beauty and creativity, Chatelet produces all of its own shows and offers an inventive, eclectic programming which includes operas, operettas, musicals, dance and multimedia performances. It is even able to satisfy a wide international audience. From costumes to decorations, orchestration to composition, each step is carefully staged by the theatre’s staff. You will discover masterpieces of the Great American Songbook such as "Sunday in the Park with George" by Stephen Sondheim and other Broadway hits. The Theatre du Chatelet is not only the mecca of musical Paris, it also offers very specialised lyrical programming by highlighting unjustly neglected works as well as those of great young composers such as Alfano's Cyrano de Bergerac or contemporary dance with Benjamin Millepied’s L.A. Dance Project.
Chatelet, which opened in August 1862, celebrated its 150th anniversary of artistic creation in 2012.
THEATRES
Théâtre Dejazet - a place for musicals
41 bd Temple 75003 Paris
01 48 87 52 55
still the same since 1760, the only survivor on this boulevard
Théâtre de la Ville
2 place du Châtelet 75004 Paris
01 42 74 22 77
the City theatre for contemporary plays and dance shows
Cirque d’Hiver
Rue Amelot 75011 Paris
at the border of Le Marais, this exceptional and permanent circus is unique and presents the best circus shows, opens only 6 month per year during the Winter season.
CAFES-THEATRES
Théâtre du Marais
37 rue Volta 75003 Paris
01 44 78 98 10
Caveau de la République – French humour
23 pl République 75003 Paris
01 42 78 44 45
Comédie République
1 bd St Martin 75003 Paris
01 40 29 03 02
Le Petit Casino
17 rue Chapon 75003 Paris
01 42 78 36 50
Café de la Gare
41 rue du Temple 75004 Paris
01 42 78 52 51
Le Double Fond
1 place Marché Ste Catherine 75004 Paris
01 42 71 40 20
Espace Marais
22 rue Beautreillis 75004 Paris
01 48 04 91 55
Theatre Essaïon
85 rue de la Verrerie 75004 Paris
01 42 78 46 42
Le Point Virgule – stand up comedy acts
7 rue Ste Croix la Bretonnerie 75004 Paris
01 42 78 67 03
A different show every hour from 8 pm to midnight, with performances by some of France’s top comics
Théâtre de l'Ile Saint Louis
39 quai d’Anjou 75004 Paris
01 46 33 48 65
Théâtre du Renard
12 rue du Renard 75004 Paris
01 42 78 15 39
Les Blancs Manteaux
15 rue Blancs Manteaux 75004 Paris
01 48 87 15 84
one of the most famous small theatres
Théâtre du Marais
37, rue Volta 75003 Paris
01 45 44 88 42
La Gaîté Lyrique
3 bis, rue Papin 75003 Paris
01 53 01 52 00
CINEMAS
Le Luminor ( formerly called Latina ) – films in original version, Spanish or English
20 rue du Temple 75004 Paris
08 92 68 07 51
Cinéma MK2 Beaubourg – 4 screens, just next to Pompidou center
50 rue Rambuteau 75003 Paris
08 92 69 84 84
Outside le Marais but within walking distance:
Forum des images - Centre Audiovisuel de Paris
a library for the world cinema, 6500 films to view on video screens
porte St Eustache 75001 Paris
01 44 76 62 00
Cinéma UGC Ciné Cité Les Halles
Forum des Halles Niv. 4
7 Place de la Rotonde 75001 Paris
over 20 screens, the largest choice in original versions, many in English
Cinéma Grand Rex – gigantic screen and magnificent décor from the 1930’s
1 bd Poissonnière 75002 Paris. Every year happens in this theatre the amazing "night of the ad eaters", La nuit des publivores. A show lasting all night and presenting 500 commercials from all over the world.
Gaumont Opéra Premier
32 rue Louis Le Grand 75002 Paris
01 43 12 91 40
Another great option with a big screen, near the Opera House
LE CHÂTELET : 150 ANS DE CREATION
Fééries, opéras, pièces de théâtre, ballets, comédies musicales, symphonies, opérettes, vaudevilles, mystères, revues, projections cinématographiques, jazz, variétés... que n’y a-t-on pas joué depuis 1862!
1862 – 2012 - les grands moments du Théâtre du Châtelet Le 19 août 1862, le Théâtre impérial du Châtelet, inauguré en présence de l’ Impératrice Eugénie, donne une féérie, Rothomago. Le théâtre offre alors 2 500 places et une scène de 24 x 35 mètres : c’est le plus grand de Paris. Doté de qualités acoustiques remarquables, de sièges à cadre en bois, d’une coupole en verre permettant la réflexion des sons, il attire les foules venues applaudir des féeries à grand spectacle, servies par des « effets spéciaux » et une machinerie longtemps uniques au monde. Eclectique et populaire dès l’origine, Le Châtelet accueille notamment des pièces et adaptations, dont celles d’Alexandre Dumas (Vingt Ans après, La Reine Margot), Emile Zola (Germinal, L’Assommoir), Paul Féval (Le Bossu) ou Eugène Sue (Le Juif errant).
A partir de 1873, le Châtelet joue un rôle primordial dans la vie musicale française avec les Concerts Colonne. L’Orchestre fait découvrir au public les compositeurs français de son époque (Bizet, Saint- Saëns, Lalo, Massenet, Ravel… ), ressuscite le génie de Berlioz, mais joue également Mendelssohn, Wagner, Liszt, Schumann, Brahms… Créés respectivement en 1876 et 1880, Le Tour du monde en quatre-vingts jours et Michel Strogoff reviendront à l’affiche jusqu’au début de la deuxième Guerre mondiale (3007 fois pour Le Tour du monde… ). Tchaïkovski, Grieg, Richard Strauss ou Debussy viennent y diriger leurs propres oeuvres.
En 1900, Gustav Mahler y dirige son premier concert en France à la tête de l’Orchestre philharmonique de Vienne. L’opérette, les variétés, le cinéma (Méliès réalise deux scènes cinématographiques pour Les Quatre Cents Coups du diable en 1906) et la danse (le Châtelet possède alors son propre corps de ballet) ont également leur place. L’année 1906 marque le début des saisons légendaires mises en place par l’impresario Gabriel Astruc. C’est la grande révolution artistique du début du siècle avec, dès 1907, la création française de Salomé de Richard Strauss. Les Ballets russes de Diaghilev, mêlant art lyrique et chorégraphique, provoquent un véritable séisme. Lors de la soirée du 19 mai 1909 le Tout-Paris y sacre ses nouvelles idoles : Tamara Karsavina, Anna Pavlova et Vaslav Nijinski. Le Châtelet accueille les artistes qui marqueront le siècle : Féodor Chaliapine, Toscanini avec la troupe du Metropolitan Opera de New York, Caruso…
En 1911, Claude Debussy y crée son Martyre de Saint- Sébastien et Michel Fokine Petrouchka, sur une musique d’un jeune inconnu : Igor Stravinsky. Soucieux de surprendre Paris, Diaghilev propose Daphnis et Chloé de Ravel, L’Oiseau de feu de Stravinsky et le Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy, où la chorégraphie avantgardiste de Nijinski fait scandale ; Parade de Léonide Massine, sur un thème de Jean Cocteau et une musique d’Erik Satie, dans des décors et costumes de Pablo Picasso.
De 1928 à 1966, Maurice Lehmann dirige le Théâtre : l’opérette à grand spectacle triomphe. Le public parisien découvre les musicals qui font fureur à Broadway : Mississipi Show Boat d’Oscar Hammerstein II et de Jerome Kern, New Moon (rebaptisé Robert le Diable à Paris) ou Nina Rosa. En 1941, il remporte son plus grand succès avec Valses de Vienne sur des musiques de Johann Strauss, père et fils. Viendront ensuite L’Auberge du cheval blanc (1948), Le Chanteur de Mexico (1951), Méditerranée (1955), Monsieur Carnaval (1965)… où l’on retrouve les noms de Luis Mariano, Fernandel, Francis Lopez, Tino Rossi, Georges Guétary… En 1979 la Ville de Paris reprend en main le Châtelet, après des directions aux succès mitigés depuis le départ de Lehmann. La fosse d’orchestre et les planchers de la scène sont remis à neuf et modernisés. La salle est réaménagée grâce à la suppression des loges de corbeille et à l’installation de nouveaux fauteuils.
En 1980, sous la présidence de Marcel Landowski, une ère nouvelle s’ouvre pour le Châtelet, désormais subventionné par la Ville et dénommé Théâtre musical de Paris. Jean-Albert Cartier prend la direction du théâtre et présente une programmation variée où se mêlent opéras, opérettes, comédies musicales, ballets, concerts et récitals, la nouvelle équipe gagne son pari : attirer un nouveau public, rajeunir l’image du théâtre. Le Théâtre musical de Paris devient l’un des lieux musicaux les plus vivants de la capitale.
En 1988, Stéphane Lissner, adjoint de Jean-Albert Cartier est nommé à la tête du théâtre, lorsque ce dernier décide de partir. Les débuts de cette nouvelle direction sont marqués en 1988 et 1989 par deux séries de travaux commandés par la Ville de Paris pour améliorer l’acoustique de la salle ainsi que le confort et la visibilité des spectateurs. En septembre 1989, dans le cadre des commandes publiques de la Ville de Paris, l’ancien rideau de scène est remplacé par une création du peintre Gérard Garouste, alors que Valerio Adami conçoit une fresque pour le foyer.
La salle reprend son nom originel de Théâtre du Châtelet. L’ambition de Stéphane Lissner est de redonner au Châtelet le prestige international, le rôle de création et d’innovation qu’il a connu au début du siècle ; d’accueillir toutes les formes de spectacles et tous les genres musicaux. La création lyrique et le répertoire du XXe siècle occupent une place privilégiée. De grands noms de la mise en scène (Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Adolf Dresen, Klaus Michael Grüber, Peter Stein, Pierre Strosser…) collaborent avec les plus grands chefs (Daniel Barenboim, Pierre Boulez, Sir Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen, Jeffrey Tate…).
En octobre 1999 sous la direction de Jean-Pierre Brossmann, précédemment directeur de l’Opéra National de Lyon, et après une fermeture d’une saison afin de moderniser la cage de scène, le Châtelet rouvre ses portes au public. Dans un souci de diversification du répertoire, la programmation associe des chefs d’orchestre et des metteurs en scène ou chorégraphes dont les visions renouvellent la perception des oeuvres, à travers, par exemple, l’invitation de formations orchestrales ou chorales spécifiques à chaque style. Les productions scéniques, par Bob Wilson, Peter Sellars, Laurent Pelly, Jean-Pierre Vincent, Peter Mussbach… sont confiées à des chefs prestigieux : John-Elliot Gardiner, William Christie, Valery Gergiev, Christoph von Dohnányi, Marc Minkowski, Kent Nagano. Chaque année, un Festival des régions reflète le foisonnement de la vie lyrique en France en accueillant une scène régionale et ses productions marquantes. En 2006, Jean-Luc Choplin prend la relève et entend conserver au Châtelet sa tradition d’excellence dans la création lyrique et chorégraphique.
Soucieux de renouer avec la tradition des grands spectacles, il met en place, dès la première saison, une politique artistique audacieuse autour de trois axes : décloisonner les arts, faire une large place à la création contemporaine, ouvrir le théâtre à un public toujours plus large. Dès 2006, il explore un répertoire ignoré en France, celui du musical américain auquel il donne ses lettres de noblesses avec de nouvelles productions réunissant distributions lyriques, orchestres symphoniques et mises en scène spectaculaires.
Jean-Luc Choplin est aussi l’homme des premières fois : première mise en scène pour Pierrick Sorin (2006), premier opéra africain (2007), première création d’une oeuvre du compositeur américain Stephen Sondheim en France (2010 puis une deuxième en 2011)… au total il est déjà à l’origine de 19 créations françaises et de 4 créations mondiales entre 2006 et 2012.